Monthly Archives: juin 2017

Haute voltige

Jeudi dernier, j’ai expérimenté pour la première fois à la voltige aérienne. Un truc que je rêvais de vivre depuis quelques années, mais que je repoussais tout le tempsJusqu’ici. Ca s’est passé à l’aérodrome, avec un pilote professionnel, Evan. Celui-ci m’a tout d’abord montré notre avion (un petit avion biplace ultra-performant), avant de me faire passer le parachute, tel. Puis on est partis pour 10 minutes de pures sensations en plein ciel. J’ai pu voir toute ma vie défiler devant mes yeux entre boucles, vols dos et autres retournementsIl me semble avoir prononcé quelques grossièretés à certains moments. Pas grave, le pilote y était probablement habitué à cette réaction. Au bout d’un certain temps, j’ai commencé à me sentir patraque, et Nicolas a décidé de calmer le jeu. Mais mon estomac a déclaré forfait et j’ai dû faire appel au petit sac à vomi qu’on m’avait charitablement proposé avant d’embarquer. Foutue arrogance : je n’aurais pas dû dire que ça allait bien quand je sentais mon estomac remonter. Vomir n’est pas inévitable, en fait. Michael se calque sur les attentes du client pour que ce dernier atterrisse en forme. Comme il me l’a dit lui-même lors du débriefing: le but n’est pas tant de perturber les gens lors du vol, mais de leur faire découvrir l’enivrement de la voltige aérienne. Son but n’est pas de retourner l’estomac. Mais même cet incident reste secondaire et ne m’a pas gâché le vol. Lors de la phase de voltige, j’ai expérimenté de -3,6G à 5G. Cela veut dire que dans certaines boucles, je pesais 5 fois mon poids habituel ! Je vous laisse deviner les émotions que cela offre. Le plus dur, c’est au final lorsqu’on est en G négatifs : ce sont elles qui rendent vraiment malade. Dans les phases d’hyper-gravité, ce que vous avez mangé quelques heures plus tôt reste bien calé dans l’estomac. En micro-gravité, il a curieusement tendance à vouloir repeindre le cockpit. Pour couronner le tout, Seb m’a autorisé à manoeuvrer l’appareil l’espace d’un instant. J’ai ainsi pu effectuer un virage serré avant qu’on ne doive finalement regagner l’aéroclub ! Je peux vous garantir qu’il m’a fallu un sacré bout de temps pour retrouver mes esprits. Si vous n’avez jamais tenté, je vous invite fortement ce baptême. Ca vaut vraiment le coup de tenter ces choses-là que l’on n’a pas au cours d’une vie. Une chose est sûre, si on m’en donnait la possibilité, je ne dirais pas non (vous avez remarqué le message discrètement glissé ?) ! Mais en ayant l’estomac à vide, cette fois. Je vous mets le lien vers le site web de mon vol de voltige aérienne à Namur. Mais si vous du genre sensible, mieux vaut s’abstenir !.A lire sur le site de Namur.

 

La fin des mines de charbon du Montana

Les mines de charbon du Montana entrent dans une deuxième année consécutive de production historiquement faible, montrent les enregistrements de l’industrie. Les chiffres du charbon au cours des quatre premiers mois de 2017 montrent que les mines de Montana produisent un troisième moins de charbon qu’ils ne l’ont fait il y a deux ans. Jusqu’en avril, les mines de Montana avaient produit 9,8 millions de tonnes de charbon, sur les rails des quatre premiers mois de 2016, contre 4 millions de tonnes depuis deux ans. La tendance à la production permet au charbon du Montana de suivre sa pire période de production en moins d’une décennie. Plusieurs facteurs fonctionnent contre le charbon, a déclaré Bud Clinch, du Montana Coal Council. Les exportations de la première année sont toujours touchées par les voies d’expédition gelées dans les Grands Lacs. Les exportations du Pacifique Nord-Ouest ont également reçu une dose d’incertitude en avril alors que le président Donald Trump a imposé un tarif de 24 p. 100 sur le bois d’oeuvre résineux canadien. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a menacé d’interdire le charbon américain du Westshore Terminal de la Colombie-Britannique, le principal port du Pacifique Nord-Ouest pour l’expédition du charbon du Montana et du Wyoming vers les centrales hydroélectriques d’Asie-Pacifique. L’annonce a provoqué la chute de 6,6% de Gillette, Wyoming, basé sur le stock de Cloud Peak Energy. Cloud Peak, qui mine le char du sud-est du Montana dans ses mines Decker et Spring Creek, dépend du terminal de Westshore. Cependant, le sabre sur le port de charbon semble avoir diminué. Cloud Peak a cloué des accords pour vendre du charbon cette année dans l’Asie-Pacifique, où la Corée est le plus grand client de Cloud Peak pour le charbon du Montana. Dans son rapport du premier trimestre, Cloud Peak a déclaré qu’en raison des prix internationaux soutenus, la société avait réservé 3,3 millions de tonnes de charbon de poudre pour les ventes en 2017. Les ventes enregistrées ont augmenté leur volume d’exportation total à 5 millions de tonnes pour l’année, à condition que les trains et les ports de charbon puissent accueillir les expéditions. «La société continue de recevoir un intérêt important pour les clients asiatiques pour son char de Spring Creek et cherchera à faire une couche de ventes pour le reste de 2017 à mesure que des opportunités se produiront», a déclaré la société aux investisseurs. À l’échelle internationale, le charbon du bassin de la rivière Powder a été blessé par une surabondance de charbon sur le marché de l’Asie-Pacifique. À l’échelle nationale, le gaz naturel a supplanté le charbon en tant que principale source d’énergie de la nation, selon l’Energy Information Administration.