Monthly Archives: décembre 2017

Coucou hacké

Vu que je suis passionné de nouvelles technologies, je voudrais revenir ici sur la cyberattaque la plus importante que le monde ait jamais connu : celle qui porte le nom de Wannacry et qui a apparemment fait pas mal de dégâts. Ce type d’attaque est de plus en plus utilisé, et nous n’en sommes probablement qu’au début de ce genre d’attaque de grande ampleur. Cette attaque est d’autant plus ennuyante que nous sommes aujourd’hui foncièrement attachés à nos ordinateurs. On pourrait même dire que nous y sommes accros ! Nous travaillons non seulement dessus en journée, mais nous passons également la majeure partie de notre temps libre dessus. Et cette informatique ne cesse de prendre davantage de poids dans nos vies. Le mois dernier, par exemple, j’ai essayé un simulateur de vol à Paris. Ce type d’expérience n’est pas encore très connu du grand public, mais va sans doute se généraliser dans un futur proche. Car nous sommes en train d’ériger un monde informatique dans lequel nous baignons en permanence. A peine levés, nous consultons Facebook sur nos mobiles, puis travaillons sur un écran toute la journée. Et cela ne va pas aller en s’améliorant, je parie ! Nous vivrons chaque jour plus connectés que la veille ! De ce fait, que se passera-t-il lorsque, dans quelques années, cet univers est ébranlé par un virus ? Chacun s’est retrouvé un jour ou l’autre confronté à une panne d’électricité, et a dû passer quelques heures « à l’ancienne ». Mais pour l’informatique, ça va un peu plus loin, en l’occurrence. En ce qui concerne l’attaque ransomware, par exemple, tous les clients visés ont vu disparaître leurs fichiers. Dans un avenir proche, lorsque les objets connectés auront été adoptés dans notre quotidien, les cyberattaques seront peut-être susceptibles de nous isoler totalement… voire de nous atteindre physiquement ! Et ça, c’est tout de même un futur qui pose question. Cependant, ça n’indique pas qu’il faille nous passer de l’informatique pour autant ! Et si les expériences inhabituelles vous plaisent, je vous conseille vraiment d’essayer le simulateur de vol. La technologie a fait un sacré bond, en la matière. Pour plus d’informations, je vous recommande la lecture du blog sur cette expérience de simulateur de vol qui est très bien fait sur le sujet.

Une championne assassinée

Une minute de silence a été observée en mémoire de Zenash Gezmu, la marathonienne retrouvée morte mardi dernier à son domicile, lors du cross organisé ce dimanche par le club d’athlétisme local. Les cris d’encouragement et le bruit de la sono s’arrêtent et font subitement place au silence. Nicolas Valat, le président du club d’athlétisme de Neuilly-sur-Marne, monte sur le podium installé dans le parc du Croissant vert, où se tient ce dimanche la 9e édition du cross annuel. « Cette semaine, le monde de l’athlétisme a perdu une immense championne », lâche le responsable au micro. Mardi dernier, la marathonienne éthiopienne Zenash Gezmu, 27 ans, a été retrouvée morte chez elle. L’athlète s’est entraînée pendant deux ans au sein du club local, avant de rejoindre le Stade français en septembre. A 13 heures pile, une minute de silence est respectée, pour lui rendre un dernier hommage. Une jeune femme porte un maillot aux couleurs de l’Ethiopie : c’est elle qui se charge ensuite d’annoncer le départ du championnat départemental de cross court féminin. « C’est un honneur que de porter le maillot de son pays », confie Djaneel. Cette dernière s’est plusieurs fois entraînée avec la championne, sans jamais parvenir, toutefois, à « courir à la même allure qu’elle ». Parmi les personnes présentes, il y a également Claude. Cet éducateur spécialisé à la retraite a connu Zenash Gezmu un an après son arrivée en France, en 2009. « Elle était arrivée avec l’équipe de marathon éthiopienne, explique-t-il. Elle a profité de cette occasion pour s’échapper et demander le statut de réfugié politique ». Claude, alors membre d’une association aidant les femmes en situation de rupture familiale, finit par s’occuper d’elle. « Comme la course à pied m’intéressait, ça a créé une forme de proximité entre nous », raconte-t-il. Il ne connaîtra toutefois jamais les raisons de son départ d’Ethiopie : « C’était quelqu’un de très renfermé. Elle parlait peu de sa vie d’avant. »