Haute voltige

Jeudi dernier, j’ai expérimenté pour la première fois à la voltige aérienne. Un truc que je rêvais de vivre depuis quelques années, mais que je repoussais tout le tempsJusqu’ici. Ca s’est passé à l’aérodrome, avec un pilote professionnel, Evan. Celui-ci m’a tout d’abord montré notre avion (un petit avion biplace ultra-performant), avant de me faire passer le parachute, tel. Puis on est partis pour 10 minutes de pures sensations en plein ciel. J’ai pu voir toute ma vie défiler devant mes yeux entre boucles, vols dos et autres retournementsIl me semble avoir prononcé quelques grossièretés à certains moments. Pas grave, le pilote y était probablement habitué à cette réaction. Au bout d’un certain temps, j’ai commencé à me sentir patraque, et Nicolas a décidé de calmer le jeu. Mais mon estomac a déclaré forfait et j’ai dû faire appel au petit sac à vomi qu’on m’avait charitablement proposé avant d’embarquer. Foutue arrogance : je n’aurais pas dû dire que ça allait bien quand je sentais mon estomac remonter. Vomir n’est pas inévitable, en fait. Michael se calque sur les attentes du client pour que ce dernier atterrisse en forme. Comme il me l’a dit lui-même lors du débriefing: le but n’est pas tant de perturber les gens lors du vol, mais de leur faire découvrir l’enivrement de la voltige aérienne. Son but n’est pas de retourner l’estomac. Mais même cet incident reste secondaire et ne m’a pas gâché le vol. Lors de la phase de voltige, j’ai expérimenté de -3,6G à 5G. Cela veut dire que dans certaines boucles, je pesais 5 fois mon poids habituel ! Je vous laisse deviner les émotions que cela offre. Le plus dur, c’est au final lorsqu’on est en G négatifs : ce sont elles qui rendent vraiment malade. Dans les phases d’hyper-gravité, ce que vous avez mangé quelques heures plus tôt reste bien calé dans l’estomac. En micro-gravité, il a curieusement tendance à vouloir repeindre le cockpit. Pour couronner le tout, Seb m’a autorisé à manoeuvrer l’appareil l’espace d’un instant. J’ai ainsi pu effectuer un virage serré avant qu’on ne doive finalement regagner l’aéroclub ! Je peux vous garantir qu’il m’a fallu un sacré bout de temps pour retrouver mes esprits. Si vous n’avez jamais tenté, je vous invite fortement ce baptême. Ca vaut vraiment le coup de tenter ces choses-là que l’on n’a pas au cours d’une vie. Une chose est sûre, si on m’en donnait la possibilité, je ne dirais pas non (vous avez remarqué le message discrètement glissé ?) ! Mais en ayant l’estomac à vide, cette fois. Je vous mets le lien vers le site web de mon vol de voltige aérienne à Namur. Mais si vous du genre sensible, mieux vaut s’abstenir !.A lire sur le site de Namur.

 

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