Le premier trimestre de 2019 n’avait pas été réalisable pour Southwest Airlines, car il comprenait l’échouement du Boeing 737 Maximum, un climat important aux États-Unis et beaucoup plus d’échouements d’avions, cette fois en raison de son cas avec le syndicat de techniciens. Alors que ces plaintes, parallèlement à la fermeture du gouvernement américain et à la douceur des styles de revenus de loisirs, ont coûté 150 millions de dollars, selon les prix des compagnies aériennes, la période était néanmoins enrichissante. Malgré des revenus sensiblement inférieurs à ceux de l’année dernière, les appels téléphoniques des vols du premier trimestre constituent un «record». Pour le premier trimestre de 2019, Southwest a enregistré un chiffre d’affaires Internet de 387 milliards de dollars, par rapport à un flux de trésorerie du premier trimestre de 2018 de 463 000 $. Cependant, la compagnie aérienne décrit la croissance de 2,7% de son chiffre d’affaires unitaire comme «notre meilleure performance d’une année à l’autre sur 18 trimestres consécutifs» et s’attend à une meilleure performance d’un chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente au deuxième trimestre 2019, selon un communiqué. « Les annulations de vols du premier trimestre 2019, ainsi que la diminution finale de la croissance de la distance en sièges disponibles (ASM, ou capacité), une saison après l’autre, ont exercé une pression considérable sur nos coûts unitaires du premier trimestre. Selon Gary C, les annulations de vols sont »Kelly, président de la Table and Key Management Police Officer, a déclaré au sud-ouest le 13 mars 2019 que sa flotte de 34 737 Optimum 8 était immobilisée au sol. pour obtenir 41 jets beaucoup plus de 737 MAX. L’échouement, ainsi que les «perturbations de la maintenance» et les terribles intempéries de Southwest, ont entraîné des annulations de plus de 10 000 vols, alors que le Boeing MAX n’a toujours pas été annulé, le transporteur reste optimiste quant à ses performances. « Alors que nous modifions nos plans pour vos échouements optimaux pour 2019, nos objectifs économiques à long terme restent inchangés: St Harmony page, évaluations de la cote de crédit par classe de dépenses et liquidités suffisantes; générer des flux de trésorerie robustes et fonctionnels; expansion et marges et profits en argent; et maintenir des rendements sains pour les actionnaires », a mentionné Kelly.
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South West et ses profits
Un week-end à la plage
Nous commençons par profiter du bain à remous dans la piscine de 150 m2. Puis, week end romantique nous prenons place dans le sauna tout de bois vêtu et prolongeons l’aventure au hammam. Nous testons bien-sûr la fontaine à glace : l’effet chaud-froid est totalement délicieux ! Nous nous laissons ensuite tenter par la carte de soins signée Nuxe. Au programme : massage détente de 45 minutes à l’huile prodigieuse, suivi d’un soin « ultra-réconfortant au miel ». Une vraie cure de de jouvence ! Avant de reprendre la route et de quitter la plage de Châtelaillon, une dernière petite pause gourmande nous apparaît comme incontournable. Direction, la crêperie face à l’océan ! Nous sommes intrigués par une jolie maison Belle Époque à la devanture bleue qui arbore un nom délicieusement désuet : Les Bains des Fleurs. Nous sommes devant une institution prisée par des générations de châtillonnais : l’établissement fondé sur la plage en 1901 proposait alors des cabines en bois où l’on prenait des bains chauds. C’est aujourd’hui la crêperie incontournable de la plage de « Chatel » ! Comme le temps est au beau , nous décidons de terminer notre week-end romantique en bord de mer sur la terrasse, face à l’océan. Après une telle dégustation, difficile de reprendre la route. Nous jetons un dernier coup d’œil sur les villas anciennes, les tamaris du front de mer, et les cabines aux tons marins.
Une vraie bonne surprise à une vingtaine de kilomètres d’Albi. On prend vite plaisir à flâner dans les rues escarpées de la cité, et à se détendre sous la pergola du Secret du Chat. Passer deux jours à Castres, dans le Tarn est une très belle idée pour le week-end, car c’est le temps généralement nécessaire pour découvrir cette ville, Week end Romance idéale pour flâner ! Les amateurs d’art se réjouiront de parcourir le Musée Goya et tout le monde appréciera une balade en Miredames sur le Canal du Midi, ces jolis bateaux en bois typiques de la région. Et c’est également le nom de l’hôtel où nous avons passé la nuit, dans le charmant centre historique de Castres. Pour sortir un peu de la routine, nous aimons bien tester de nouvelles idées insolites, parce qu’elles permettent de faire le plein de souvenirs ! Et c’est exactement ce que nous vous proposons pour cette idée week-end en France : passer une nuit dans un lodge, au milieu des animaux !
La politique façon islandaise
Il suffit d’allumer sa télévision pour le voir : notre pays est en pleine récession. Lors d’un séminaire à Reykjavik, j’en ai débattu avec des participants, et de nombreuses personnes s’accordaient pour dire quelle était l’origine du problème : les pouvoirs publics. De nos jours, ceux-ci sont persuadés d’être les mieux placés pour savoir dans quel secteur l’argent devait être investi. Et dans leur grande sagesse, ils dépensent plus que jamais en attestant qu’ils donnent un coup de pouce aux industries d’avenir. L’augmentation des dépenses publiques dans les pays européens est d’ailleurs éloquente. Cette augmentation de la facture montre que les autorités s’approprient une autorité de plus en plus grande, aux dépens de la souveraineté des citoyens. Pour vous donner une idée : pour chaque 100 euros dépensés dans notre pays (mais c’est aussi vrai chez nos voisins européens), les autorités en dépensent la plus grande partie. Il n’en est pas toujours allé de même : il y a 50 ans, ce pourcentage s’élevait à peine de 30% ! Cette incroyable expansion des dépenses publiques indique la défiance qu’entretiennent les gouvernements à l’égard du citoyen individuel et du libre marché. C’est cette méfiance qui explique que les politiques perçoivent comme vital de déterminer l’affectation de plus de 50% de toutes les dépenses. Force est de constater pourtant que cette politique conduit à entraver la croissance. Car en dépit de la croissance effroyable du pouvoir de décision des politiques, notre compétitivité n’a cessé de décroître. Il est fascinant de découvrir à quel point l’expansion des dépenses publiques s’accompagne d’une baisse de notre faculté de croissance. La raison de ce phénomène est relativement simple. En s’allouant un rôle de plus en plus importante dans le marché, les élus dévastent en fait à mal le le libre marché, qui se trouve être le meilleur outil pour bâtir de la prospérité : le libre marché. Si les débats ont été quelque peu mouvementées, durant ce séminaire en Islande. L’organisation était exceptionnelle, ce qui nous a permis de nous concentrer sur le contenu. Je vous mets le lien vers l’agence qui l’a organisé, si vous prévoyez d’organiser un événement.Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de ce voyage incentive en Islande.
Le challenge d’Air France
C’est pourquoi Joon cherche à séduire les voyageurs un peu sensibles aux prix mais qui, espérons-le, accordent une grande valeur à la technologie et aux avantages du style de vie. L’équipage de cabine portera des polos bleu électrique et des baskets blanches rappelant le célèbre Stan Smith d’Adidas AG. Les passagers pourront diffuser des films et des émissions sur leurs propres appareils, une stratégie qui séduira les foules toujours connectées tout en épargnant à la compagnie aérienne le coût des écrans de dossier de siège sophistiqués. Tous les sièges seront équipés de ports USB pour le chargement et, à partir de l’année prochaine, d’une connexion Wi-Fi gratuite. D’autres avantages auront un prix, parmi lesquels les bagages enregistrés, les programmes des chaînes de télévision Viceland et Red Bull, visionnés via des casques de réalité virtuelle, et le jus de baobab. Franck Terner, PDG de l’unité principale d’Air France, décrit Joon comme un laboratoire d’expériences en marketing et en tarification, comparant son lancement à celui de la société Virgin Atlantic Airways Ltd. de Richard Branson dans les années 1980. Pourtant, une campagne publicitaire qui compare Joon à un Le bar sur le toit et le créateur de mode à la mode, avant d’ajouter qu’il s’agissait «d’une compagnie aérienne», ont été critiqués pour leur allégeance envers les jeunes voyageurs et leur mauvaise interprétation de leurs besoins. «Ce qui nous intéresse, ce sont les mêmes choses qui intéressent les personnes âgées: des vols pas chers et fiables qui n’entraînent aucun coût caché», a déclaré l’humoriste Paul Taylor sur What’s Up France ?, son émission de télévision Canal Plus. « Peut-être qu’au lieu d’essayer de créer une nouvelle compagnie aérienne condescendante, essayez de réparer celles que vous avez déjà. »
Se faire Courchevel en motoneige
Je ne comprendrai jamais les gens qui préfèrent l’été à l’hiver. En ce qui me concerne, c’est l’hiver que j’attends toujours avec impatience. J’apprécie l’été, la plage, et les activités de plage. Mais je préfère définitivement l’hiver. Non que je sois un inconditionnel des routes glissantes et de tous ces inconvénients, mais je suis véritablement addict aux sports de glisse. Il y a d’ailleurs une activité que je voudrais refaire cet hiver : la motoneige. J’ai fait une virée à Courchevel sur cet engin, l’année dernière, et je dois dire que j’ai été séduit. Je ne connais aucune autre expérience qui réunisse le charme des sports mécaniques au frisson de la glisse. Bref, que du bonheur. Et comme j’ai pu le constater, c’est une activité qui peut plaire à des publics très variés. Mon épouse, par exemple, est tout l’inverse de moi. Elle ne jure que par la plage et n’est vraiment pas impatiente de voir les premiers frimas arriver. A vrai dire, elle a même tendance à avoir des baisses de moral quand la nuit tombe avant même qu’elle sorte du bureau. Elle a peur sur des skis, n’aime pas la neige, et ne raffole pas des fondues. Clairement, elle n’est pas été pensée pour l’hiver. Et pourtant, en définitive, elle a adoré cette petite virée en motoneige. Il a fallu la travailler au corps pour qu’elle m’accompagne, et il s’en est fallu de peu qu’elle reste au chalet. Mais au final, elle n’a pas regretté : elle n’avait pas fait cinq mètres sur sa bécane qu’elle était conquise. Je pense même qu’elle a plus apprécié que moi : c’est dire ! C’est d’autant plus curieux qu’au quotidien, elle déteste tout ce qui se rapproche de près ou de loin de la conduite. Mais la conduite sur motoneige est clairement moins stressante que la conduite en voiture, vu le peu de circulation. Franchement, si vous avez un jour l’occasion de vous essayer à ce sport de glisse, je vous recommande chaudement l’aventure. Pour plus d’informations sur le sujet, c’est par là que ça se passe. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du site internet sur cette expérience de randonnée en motoneige à Courchevel qui est très bien fait sur ce sujet.
L’Ukraine Aux Limites De L’Europe ?
Aux premiers temps de l’indépendance ukrainienne, les doutes quant à la viabilité du nouvel État étaient sérieux. La transformation de l’Ukraine en zone de troubles ou de conflits, ou en État autoritaire, était considérée par la Pologne à la fois comme une possibilité sérieuse et comme une menace en raison de la longueur de la zone de contact entre les deux pays. C’est le sens de l’encouragement permanent donné par la Pologne aux progrès du processus de transition en Ukraine. 11Par ailleurs, la situation de celle-ci entre la Pologne et la Russie a été un déterminant de lapolitique polonaise à l’égard de l’Ukraine. La Pologne considère en effet que la liberté et l’indépendance de l’Ukraine garantissent celles de la Pologne et fait sienne l’idée de Zbigniew Brzezinski – lui-même d’origine polonaise et dont la famille venait de Lviv – selon laquelle, « sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire euro-asiatique ». La politique polonaise vis-à-vis de l’Ukraine vise donc à favoriser son indépendance par rapport à la Russie, à la fois pour affaiblir celle-ci et pour éloigner la Pologne de sa sphère d’influence directe. Aujourd’hui, on rencontre en outre couramment l’idée que pour aider la Russie à devenir une démocratie à part entière, il faudrait la pousser à conjurer toute tentation impérialiste. On voit bien ici le poids des représentations, héritées à la fois de la période 1945-1991 mais aussi de la disparition de la Pologne entre 1795 et 1918, dans les déterminants de la politique extérieure polonaise vis-à-vis de la Russie. 12En troisième lieu, la politique de la Pologne est aussi déterminée par une perception particulière de l’Ukraine. Les deux pays ont en effet une histoire commune très riche et la partie ouest de l’Ukraine est dans une certaine mesure connectée culturellement et économiquement à la Pologne. Les échanges transfrontaliers, souvent illégaux, entre cette région et la Pologne étaient assez denses avant l’intégration de la Pologne dans l’UE. Le tourisme polonais y est important, favorisé par la présence de lieux de mémoire polonais qui rappellent divers épisodes de la lutte nationale polonaise. En outre, la Pologne voit dans l’Ukraine un voisin avec lequel la coopération économique pourrait être fructueuse. Le différentiel de niveaux de vie de part et d’autre de la frontière pourrait en effet rendre intéressants des investissements polonais en Ukraine. L’Ukraine représente un marché de près de 50 millions de consommateurs et pourrait offrir des débouchés à l’industrie polonaise. 13Les dirigeants polonais ont donc opté, dans les années 1990, pour le développement d’un partenariat avec l’Ukraine. Cette politique a connu une certaine permanence quels qu’aient été les gouvernements polonais mais on peut sans doute considérer que parmi ses promoteurs les plus efficaces comptent Bronislaw Geremek, longtemps ministre des Affaires étrangères et aujourd’hui député européen, ainsi qu’Alexandre Kwasniewski, président de la République de Pologne, et Marek Siwiec, ancien chef du Bureau de la sécurité nationale auprès du président (BBN), proche du président Kwasniewski, qui fut un des artisans de ce partenariat. Il a été élu député européen et fut désigné pour diriger la délégation de l’Union européenne auprès de l’Ukraine. 14Logiquement, la Pologne a aussi pris une posture de soutien à l’Ukraine sur la voie de l’intégration européenne. Depuis son intégration à l’UE, la Pologne n’a pas abandonné cette posture. Elle a ainsi tenté de minorer les effets négatifs de l’établissement de la frontière de l’UE sur la frontière polono-ukrainienne. Elle fut l’un des derniers États à imposer un visa aux citoyens ukrainiens. Varsovie prit aussi des mesures visant à minimiser les conséquences négatives de cette introduction de visas. Des visas gratuits sont ainsi délivrés, ainsi que des visas multientrées et des visas de long séjour. 15Par ailleurs, le président Kwasniewski a joué un rôle important dans la résolution de la crise liée à l’élection présidentielle de 2004. De même que Lech Walesa, il a participé aux négociations entre les deux camps rivaux et a été partie prenante de la médiation internationale auprès du président Koutchma visant à faire prévaloir la transparence et le respect des normes démocratiques dans la tenue de ce scrutin. Enfin, la Pologne réaffirme régulièrement que l’Ukraine constitue une priorité de sa politique étrangère et que l’UE doit lui offrir une perspective d’adhésion, ne serait-ce que pour y favoriser les réformes. 16Selon Leszek Minalto, conseiller de l’ambassade de la République de Pologne à Paris, en charge de l’Europe de l’Est, « après le résultat des référendums français et néerlandais, le rôle de la Pologne au sein de l’UE ne change pas. La Pologne cherche de nouveaux alliés pour soutenir sa position par rapport à l’Ukraine. Les avancées de la politique de l’UE vis-à-vis de l’Ukraine seront retardées du fait de l’impossibilité de mettre en place une politique extérieure centralisée. La Pologne souhaite voir se réaliser un partage des tâches et des responsabilités relativement à la politique extérieure de l’UE ». Dans ce cadre, la Pologne aurait en charge la politique orientale de l’Union et le développement du partenariat avec ses voisins orientaux.
5ème symposium de Chicago
La semaine passée, j’ai participé à un symposium à Chicago où j’ai eu l’occasion d’entendre un économiste américain commenter l’exception française. J’ai été surpris de voir à quel point notre pays est actuellement jugé comme un boulet dans le monde entier. Rien que ça. S’il est certain que la France détient encore certains atouts, avec ses entreprises performantes ou sa force de travail très sollicitée, notre pays est tout de même regardé, sur le plan international, comme étant agonisant. Cette chute n’est pas nouvelle. Le syndrome du déclin est enraciné en France depuis l’épilogue des Trente Glorieuses, mais force est de constater que le pays s’est engagé dans une mauvaise direction. Les chiffres macroéconomiques le prouvent. Si la gauche avait fait naître certains espoirs en accédant au gouvernement, cela fait longtemps qu’ils ont fondu comme neige au soleil. Plus encore, si nous examinons d’un air dubitatif les actions du gouvernement, nous avons du mal à imaginer comme le regard à l’étranger sur ces actions peut être encore plus circonspect. La décision phare de notre grand Flamby y est pour quelque chose, car elle devenue célèbre à l’échelle planétaire : la fameuse taxe à 75% pour les revenus d’activité supérieurs à un million d’euros. Même si ce pourcentage a finalement été aboli, il reste à l’étranger comme une tache ineffaçable. C’est même là l’emblème à l’international de l’action du gouvernement de Hollande. Suite à la conférence, j’ai parlé avec des personnes venant d’Espagne, et tous rattachaient le gouvernement actuel à cette taxe affolante ! Il est évident qu’elle a expédié un signal très négatif aux investisseurs étrangers. Si, électoralement, c’était une excellente idée, elle aura surtout fait en sorte de repousser de 2 ans l’issue de notre débâcle économique. Dans une boutade, l’économiste américain a énoncé que même les rouges n’auraient pas osé une telle mesure ! Et la salle a éclaté de rire. Je vous jure que ça rend tout chose, sur le moment. Je n’oublierai pas de sitôt ce symposium. François Hollande peut bien faire les commerciaux terrain (jusqu’à être reçu par Castro à Cuba), il n’empêche qu’il a immolé notre santé économique avec cette mesure absurde. Plus d’information est disponible sur le site de l’organisateur de ce séminaire entreprise à Chicago. Cliquez sur le lien.
Des premières tentatives d’écosystème dans le secteur automobile
L’innovation pour les firmes de la mobilité se transforme. D’une innovation linéaire et cloisonnée, on passe à une innovation ouverte. Cette évolution majeure ne s’est pas produite de manière radicale mais selon un long processus qui s’est étendu durant la majeure partie du XXème siècle. La rivalité et la différence de vision entre les deux plus grands constructeurs automobiles du siècle dernier, Ford et General Motors (GM) sont à ce sens particulièrement révélatrices des enjeux de l’époque. Le développement de Ford s’est basé dès le départ sur une intégration verticale et une standardisation du produit (Modèle Ford T). A l’inverse, avant l’arrivée de Alfred P. Sloan, la stratégie de GM était basée sur une stratégie d’acquisition de plusieurs petites firmes de l’automobile. Au tournant des années 30, la firme était dans l’impasse, surendettée et incapable de contrôler l’ensemble de cet écosystème. Cette notion d’écosystème ou écosystèmes d’affaires renvoie directement à la terminologie des écosystèmes naturels, mais appliqués aux relations entre organisations. Moore (1993, 1996) va donc faire cette analogie avec la définition suivante, une communauté économique soutenue par une fondation d’organisations et d’individus en interaction, autrement dit l’organisme du monde des affaires. Cette communauté économique produit des biens et services de valeur à ses clients, qui sont eux-mêmes membres de l’écosystème. Les organisations membres comprennent aussi les fournisseurs, les producteurs principaux, les concurrents, et les autres parties prenantes. Au fil du temps, ils font co-évoluer leurs capacités et leurs rôles et ont tendance à s’aligner sur les orientations fixées par une ou plusieurs entreprises centrales. Nous reviendrons par la suite sur cette caractéristique centrale de co-évolution, au sens où nous l’entendons. Cependant, nous voyons avec l’exemple du secteur automobile que la maîtrise d’un écosystème aussi dense soit-il n’a donc pas toujours été une condition du succès d’une entreprise. Les leçons dans le secteur de l’automobile peuvent être intéressantes pour mieux comprendre aujourd’hui le concept d’innovation ouverte ou d’écosystème d’affaire dans l’émergence des services de mobilité, nous parlerons plus loin d’écosystème serviciel.
Du fromage à Bruxelles
Pour tous les amateurs de fromage, il est très agréable d’apprendre que manger du fromage n’est pas aussi malsain que beaucoup le pensaient. Au cours des dernières années, on a beaucoup parlé de l’impact que la consommation de produits laitiers peut avoir sur la santé, en particulier en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires. Maintenant, une nouvelle étude a soutenu la notion que la graisse saturée trouvée dans les produits laitiers tels que le lait et le fromage n’augmentera pas votre risque de développer des problèmes cardiaques plus tard dans la vie. Le beurre et le fromage «pourraient devenir des produits de luxe occasionnels» après le Brexit La recherche, qui a été publiée plus tôt ce mois-ci dans le American Journal of Clinical Nutrition, a été réalisée sur une période de 22 ans. Les chercheurs ont évalué 2 907 adultes âgés de 65 ans ou plus, dont aucun n’avait de forme de maladie cardiovasculaire au début. Les concentrations d’acides gras trouvées dans le plasma du sang des participants ont été évaluées au début de l’étude, après six ans et après 13 années. L’équipe avait enregistré 2 428 décès à la fin de l’étude, dont 833 avaient eu lieu à la suite d’une maladie cardiovasculaire. Leurs résultats ont indiqué que les personnes ayant des niveaux plus élevés d’acides gras dans le sang présentaient un risque de mourir d’un AVC inférieur de 42%. De plus, l’acide heptadécanoïque présent dans le sang, qui est une forme d’acide gras saturé, était lié à un risque réduit de décès causé par une maladie cardiovasculaire. « Nos résultats soutiennent non seulement, mais renforcent également significativement, le nombre croissant de preuves qui suggèrent que les graisses laitières, contrairement à la croyance populaire, n’augmentent pas le risque de maladie cardiaque ou de mortalité globale chez les adultes plus âgés », explique Marcia Otto, Ph.D. , auteur principal de l’étude et professeur adjoint à UTHealth School Public Health. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur cette expérience de ce atelier de cuisine à Bruxelles qui est très bien fait sur le sujet. .
Greenpeace est un instrument de la dépossession
L’association Greenpeace est intéressante à la fois par ses tendances organisationnelles internes, mais aussi par la dynamique de structuration du mouvement écologiste à laquelle elle a participé et participe toujours. Au départ véritable mouvement, l’écologisme s’est peu à peu structuré via des Organisations Non Gouvernementales bureaucratisées, véritables appareils associatifs, et des partis politiques ancrés dans le jeu électoral dont la temporalité est différente de celui des luttes sociales. Dès le début, le mouvement écologiste naissant sera divisé. Alain-Claude Galtié témoigne dans le hors-série n°15 du mensuel Courant alternatif de l’Organisation Communiste Libertaire (« L’environnement c’est Kapital », février-mars-avril 2010, page 15), de ces conflits, notamment aux Amis de la Terre et dès 1970. Les Amis de la Terre était une association qui en fait rassemblait à la fois des militants de terrain proches des mouvements autogestionnaires et des « notables » soucieux de l’environnement, dont Brice Lalonde de la richissime famille Forbes était l’un des représentants. Il existait dès l’origine une tension entre ces deux catégories, l’une souhaitant associer l’écologie aux questions sociales et politiques, l’autre voulant faire de la dénonciation environnementaliste et se méfiant de la remise en cause du système capitaliste libéral que pouvait porter la critique écologiste. Pour autant, on peut citer ce texte des Amis de la Terre de Caen paru dans le n°229 de l’APRE/hebdo du 28 janvier 1977, cité par Galtié, qui montre l’opposition fondamentale des écologistes au capitalisme mais aussi à l’électoralisme (page 18) : « Nous luttons contre le système économique qui consiste à capitaliser la plus-value née du travail des salariés, mais son frère jumeau, le système politique qui consiste à capitaliser les bulletins de vote et les délégations de pouvoir, n’est pas clairement démasqué […]. La loi de la majorité avec ses apparences trompeuses de légitimité conduit à des erreurs de plus en plus graves, de plus en plus évidentes. Pour se vendre et pour se faire élire, il faut caresser les clients et les électeurs dans le sens du poil. » D’ailleurs, même les premières participations d’écologistes à des élections, en 1974 aux présidentielles ou en 1978 aux régionales, se font sans appareil politique par conviction idéologique et par préférence de la forme du mouvement à celle de la structure. Mais cette dimension politique et contestataire du mouvement écologiste va rapidement être mise à mal. Les Amis de la Terre vont d’ailleurs procéder à l’éviction des plus activistes et des plus anciens militants, alors que de plus en plus d’ « entristes », comme les appellent Galtié (page 17), ou encore « fossoyeurs du mouvement » (page 17), deviennent adhérents. L’association en elle-même se structure et se formalise en même temps qu’elle disparaît de plus en plus des luttes sociales populaires pour entrer dans du lobbying. Greenpeace va suivre à peu près le même mouvement.