Villes durables en France

Le développement urbain durable est aujourd’hui le thème majeur de tous les rendez-vous internationaux les plus récents. C’est la COP 21, avec l’accord de Paris sur le climat en décembre 2015 et ratifié par le Parlement européen en octobre 2016, comme la Conférence mondiale Habitat III sur le logement et l’habitat à Quito. Avec 80 % de la population mondiale résidant dans les villes, le défi du développement urbain soutenable est central… pour tous les habitants de la planète. En Europe, la dimension urbaine de la politique développée par la Commission s’est considérablement renforcée : cohésion sociale, énergie-climat, recherche, environnement, inclusion sociale ou encore transports. Le 30 mai 2016, les États membres ont adopté « l’Agenda urbain pour l’Union européenne » en signant le Pacte d’Amsterdam. L’objectif : associer les villes à l’élaboration des politiques européennes afin de mieux répondre aux enjeux auxquels elles sont confrontées dans leur devenir. La ville durable constitue par conséquent un enjeu politique, économique autant que diplomatique pour la France, qui se doit de présenter une réponse pertinente sur la tenue de ses engagements pris au titre de ces traités. Afin de permettre l’articulation de ces grandes orientations internationales avec les politiques publiques régionales et locales, la France s’est attachée à les décliner dans un certain nombre de démarches, les unes volontaires, les autres rendues obligatoires par la loi (stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2014-2020, loi sur la transition énergétique…). Des politiques locales ont été élaborées ainsi que des outils opérationnels (démarches «ÉcoCités », « ÉcoQuartiers », plan « nature en ville », référentiel européen des villes et territoires durables-schémas régionaux de cohérence écologique, plans climat énergie territoriaux…). Bref, il y a encore de l’espoir !

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